Ensemble vocal Accord dirigé par Isabelle Jaermann

Le 20 novembre 2016 à 16h00

Requiem de Brahms, Abbaye de Montheron le 20 nov à 16h

Abbaye de Montheron |  

Ein deutsches Requiem opus 45 (1868),

version avec piano à 4 mains, solistes, chœur et 2 timbales

Pianistes: François Margot et Geneviève Jœrin
Timbales: Claude Meynent
Soprano: Blandine Charles
Baryton: Etienne Pilly

Chœurs: Ensemble vocal Accord et chœur Projet.

Direction : Isabelle Jaermann

Entrée libre, collecte.

Traduction  allemand-français

Imprimer le Flyer


Concert à l'occasion des 500 ans de la Réforme : www.ref-500.ch/fr

500 ans ReformDifficile de poser des mots sur un tel chef d'œuvre. Il faut l'écouter, le chanter, le jouer, se laisser emporter… Et c'est bien ce que semble dire à Brahms celle qui était la plus autorisée à parler, Clara Schumann, après avoir lu une partition qu'elle avait été la première à découvrir: «Je suis réelle- ment possédée de ton Requiem; c'est là une musique dont la puissance singulière ne peut qu'empoigner l'auditeur comme bien peu d'œuvres le peuvent faire. Son mélange de gravité et de poésie a de quoi transporter, de quoi apaiser, tour à tour ». Comme souvent dans l'œuvre de Brahms, la composition a connu une lente maturation. Commencée comme une cantate funèbre entre 1857 et 1859 alors que Brahms reste profondément marqué par la mort tragique de Robert Schumann, il la reprend après la mort de sa mère en 1865. Et là tout va très vite. Entre mars 1866 et n octobre de cette même année, la première version qui ne comprend pas encore le bouleversant 5e mouvement est achevée. Sa première exécution a lieu sous la direction du compositeur le 10 avril 1868, jour de Vendredi-Saint, dans la cathédrale St-Pierre de Brême. Le succès est immense. Brahms cependant ne considère pas l'œuvre comme aboutie. En mai 1868, il ajoute le solo profondément émouvant du soprano qui vient parachever l'ensemble de la composition. La seconde exécution du «Requiem allemand» dans sa forme définitive à Leipzig le 18 février 1869 rencontre un succès encore plus grand. L'œuvre, qui marque en profondeur le monde de la musique, est alors jouée successive- ment à Bâle, Hambourg, Karlsruhe, Zurich, Berlin, Londres, Halle, New-York, Paris… Si le «Requiem allemand» nous parle de souffrance, il nous réconcilie cependant avec le monde. Par la sublime beauté des textes et de la musique, il nous plonge dans un état de grâce, nous accompagne pour la vie et nous rend forts face à la mort. Ecrit initialement pour chœur, soprano, ténor et orchestre symphonique, c'est la version de la main même du compositeur pour accompagnement au piano à 4 mains, avec percussion qui est interprétée ici. Une version qui met particulièrement en relief la beauté et la pureté de l'écriture de Brahms pour la voix humaine.

Jean-Christophe Jaermann, pasteur EERV, paroisse du Balcon du Jura


A lire également :

 

Prochain concert

Aucun événement n'a été trouvé

Aucun événement n'a été trouvé

Tout afficher

Newsletter

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités et les infos sur les concerts !

En indiquant votre adresse email vous consentez à recevoir nos lettres par voie électronique. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment et via les liens de désinscription.